De la prévention aux bilans de compétences

« Qu’est-ce que je voulais faire quand j’étais jeune ? »

Je voulais faire médecin, kinésithérapeute ou travailler à l’office national de la biodiversité mais mon histoire m’a fait prendre d’autres décisions pas moins enrichissantes !

Mon bac en poche, j’avais une idée fixe : faire mes études à Marseille. Était-ce de l’esprit de contradiction ou une envie d’évasions verticales ou encore un manque de confiance en moi ? Certainement un peu des trois et bien plus encore. Toujours est-il que j’ai choisi une formation compatible avec la cité phocéenne dont les matières enseignées m’intriguaient. Ainsi je me suis retrouvée en IUT Hygiène Sécurité Environnement sans trop savoir où je mettais les pieds... Puis j’ai suivi un cursus en chimie et pollution de l’eau.

Mon parcours professionnel

J’aurais pu tenter le concours de l’office national de la biodiversité mais je me suis découragée avant même d’avoir essayé ! Mon parcours s’est orienté prévention des accidents de travail puis qualité car là, il y avait une offre d’emplois généreuse. Cependant, mes premiers rêves de kiné venaient souvent me rendre visite jusqu’à carrément me prendre aux tripes. Je voulais du travail qualitatif, je voulais des relations humaines, je voulais que ma vie professionnelle ait du sens autre que celui de tenter de faire ce que l’entreprise attendait de moi.

Une illumination... au fond de ma poche

Comme beaucoup, j’avais fait mon entrée dans la vie professionnelle, heureuse de m’investir dans ma société. Puis des projets professionnels et personnels avaient fait filer le temps. Nous étions en 2018, ce travail s’en était trop, trop d’incompréhensions, d’autant trop que j’avais aussi des choses à régler dans ma vie personnelle.

Ca faisait donc un moment que je cogitais à me reconvertir, espérant me réveiller un matin avec une illumination dans les mains. En réalité je me suis réveillée avec ma lettre de démission dans ma poche.

Kiné, je ne me sentais pas le cran, il me fallait donc trouver quelque chose d’approchant mais de plus efficace en termes de reconversion. C’est ainsi qu’en accord avec moi-même, je me suis lancée dans le concours de professeure des écoles.

Si j’avais fait un bilan de compétences à ce moment-là, je me serais regardée en face et j’aurais accepté et intégré que je ne supporte pas le bruit, que je n’aime pas les grands groupes, que j’ai une tendance au perfectionnisme et que je suis une idéaliste ! Autant de traits de caractères peu compatibles avec le métier de professeure des écoles. Toujours est-il que je m’étais embarquée dans ce concours, j’allais donc aller jusqu’au bout. Au bout il s’est trouvé, après quelques courtes années d’enseignements, une nouvelle démission.

Le Projet de reconversion

Parce qu’on apprend toujours de ses erreurs, cette fois, j’allais prendre le temps nécessaire pour observer comment je fonctionnais, qui j’étais pour définir un projet solide. La gestion de projet je savais faire, quant à l’observation de mes fonctionnements, j’avais beaucoup à apprendre ! C’est ainsi que j’ai avancé un pas après l’autre : CDD, bilan de compétences, puis enclencher les actions du projet.

Aujourd’hui j’ai une triple activité qui m’enrichit et qui se complète.